Faire la justice...

A l’image de Donald Trump, dont les accès répétés de paranoïa ont secoué la moitié de l’Amérique, la pingrerie répétée de notre ministre des finances Uli Maurer ne va pas tarder à ravager une grande partie de la Suisse.

Tous les citoyens qui sont la raison d’être de la BNS, laquelle n’existerait pas sans nous, les citoyens qui sont la raison d’être des finances de la Confédération, la base des finances dont ils sont les principaux payeurs, ces citoyens devraient se voir refuser de l’argent sur leur compte sous prétexte qu’on n’a pas prévu, peut-être, un peu d’argent de poche en attendant…

«On ne fait pas la charité, on fait la justice», me disait Edmond Kaiser, fondateur de Terre des Hommes, il y a bien des années. Aujourd’hui, c’est le peuple suisse qui est dans le besoin et il me semble que la vision de la justice du Palais fédéral n’est pas tout à fait la même que celle des partis politiques. Il me semble qu’il y a une sacrée distorsion entre les bons sentiments et la réalité.

Depuis la dernière guerre et sans doute bien avant, notre gouvernement a appris à thésauriser, il a appris à faire de l’assistance, certes, mais n’a jamais appris à donner, c’est-à-dire à rendre en temps de crise très grave ce qui nous appartient.

Aujourd’hui le peuple est fâché. Un peuple si pacifique. Faudra-t-il qu’il marche un jour sur Berne pour vous le dire? Réveillez-vous Mesdames Messieurs les politiques. Prenez le pouls du peuple, n’écoutez pas les flatteurs, ils vous donneront toujours raison. 

La Suisse est en train de s’enfoncer comme le Titanic…

Où est la pitié, où est l’humanité, où est la justice? Elle n’est pas en de mauvaises mains, elle a pris de mauvaises habitudes. 

Demain il sera trop tard…