courrier des lecteurs

Voter ou ne pas voter, telle est la question

5 oct. 2011

En ces temps d'élections fédérales, les journaux fleurissent de slogans électoraux, par exemple: «Quel Vert êtes-vous?» ou encore «proche de vous» ou «Le PS milite pour une politique qui profite à toute notre société plutôt qu'à une poignée de privilégiés» et j'en passe… Tous ces slogans sont des bouquets de fleurs qui, une fois les élections terminées, se fanent. Une guéguerre sévit actuellement entre les partis politiques pour grappiller un ou deux sièges. Or, une fois ces derniers obtenus, toutes les promesses faites passeront aux oubliettes. Dommage pour nous, citoyens suisses, car nous aspirons à plus de justice sociale, plus d'action pour défendre les petits et moyens revenus et à ce que la pauvreté de nos retraites cesse. Tout ça pour nous ne sera qu'un rêve car, une fois l'élection terminée, tous rentreront dans le rang. Alors la question se pose, que faire? La réponse est évidente: ne pas aller voter. Malheureusement, c'est aussi un rêve car peu de monde n'adhérera à cette idée. Mais pourtant, c'est la seule arme qui nous reste contre ces partis politiques qui promettent et ensuite ne se souviennent plus ce qu'ils ont promis aux électeurs. Pendant que les retraités continuent à percevoir leur maigre retraite, les familles croulent sous les augmentations de toutes sortes, les jeunes ne trouvent pas de travail, les prestations de chômage diminuent, les primes de caisse-maladie augmentent, je me pose alors la question: que faire? Eh bien, je sais, je ne voterai pas. Même seul, c'est toujours une voix qu'ils n'auront pas.
par Michel Navarra, Savièse