courrier des lecteurs

Renvoi des étrangers: oui-non

3 nov. 2010

Si un contre-projet propose une meilleure solution, l'initiative doit être retirée. Or, celui qui est proposé en votation le 28 novembre ne présente qu'une pâle copie vidée de son sens; son but n'est que le refus de l'initiative en endormant le citoyen. Ce texte mélange l'expulsion des étrangers criminels et l'intégration, ce qui est contraire à la volonté des initiants et ne respecte pas la plus élémentaire unité de la matière. L'effort d'intégration doit avant tout être fourni par le demandeur, ce qui l'amène à être responsable de ses actes et non à mettre la faute sur l'Etat qui ne l'aurait pas suffisamment intégré. La réalité nous montre que le criminel étranger ne profite pas de faire amende honorable lors d'une seconde chance; il récidive dans la plupart des cas. Pour moi, la situation est donc évidente, le 28 novembre, ce sera non au contre-projet hypocrite et oui à l'initiative; et ne me dites pas qu'elle est contraire aux droit international impératif, c'est faux. De plus, il s'agit d'une décision politique d'un pays souverain. Les juristes viendront après pour élaborer la loi comme ils l'ont fait pour l'internement à vie des criminels dangereux et sont en train de le faire pour l'imprescriptibilité des actes pédophiles.
par Dionys Fumeaux,UDC Sion