courrier des lecteurs

Renvoi des étrangers: non au contre-projet, oui à l'initiative

3 nov. 2010

Le comité soutenant le contre-projet à l'initiative sur le renvoi s'est donné le nom touchant de "dur, mais juste". Or, le contre-projet n'est ni dure, ni juste. Pour être dur, il faudrait que les assassins étrangers soient systématiquement et sans discussion expulsés de Suisse. Or, tel n'est certainement pas le cas avec le contre-projet dont les références aux droits fondamentaux des malfaiteurs ouvrent la voie à une avalanche de recours. Pour être juste, le contre-projet devrait offrir le même traitement à tous les délinquants et non pas privilégier ceux qui peuvent s'offrir un avocat cher qui exploitera toutes les voies de recours pour empêcher une expulsion. Et si le contre-projet était juste, il protégerait surtout les intérêts des victimes et non pas seulement ceux des criminels. Il est grand temps d'agir vigoureusement contre la criminalité étrangère. Voilà pourquoi je dis non le 28 novembre au contre-projet hypocrite et oui à l'initiative sur le renvoi qui, elle, est, effectivement "dure, mais juste".
par Marc-Antoine Genolet,UDC,Mâche