courrier des lecteurs

PDC-PCS - Lettre à Chr. Darbellay

23 août 2007

Cher Christophe, Avant de prendre ma plume, j'ai hésité, car les relations entre le PCS et toi sont de l'histoire ancienne. Toutefois, à la lecture du "Nouvelliste" du 18 août, je me devais de t'écrire afin de ne pas laisser s'immiscer sournoisement un amalgame contraire à la vérité. Tu commences par rendre justice au PCS en précisant que ta formation politique lui est due, ce qui me réjouit, car cet épisode est complètement passé sous silence dans toutes tes biographies officielles. La suite m'a par contre clairement moins convenu, puisque, jouant sur la formulation, tu laisses supposer un lien entre ton départ et l'alliance du PCS avec les socialistes comme si ces derniers étaient le diable... alors que le PDC suisse que tu présides s'allie avec eux au niveau fédéral. Les faits, rien que les faits donc. Rappel de trois dates clés: 3.12.2002: envoi de ta lettre de démission au PCS, de 5 lignes et demies. 27.12.2002: annonce dans "Le Nouvelliste" de ton arrivée au PDCVr. 22.01.2005: décisions de l'AG du PCS de sortir du PDC suisse, d'adhérer au PCS suisse et de lancer pour l'élection au Grand Conseil des listes communes avec les Verts et le PS. Comme on le voit, il n'y a factuellement aucun lien de causalité entre ton départ du PCS et l'alliance avec le PS. Ce choix d'alliance avec le PS et les Verts ne veut aucunement dire que nous ayons changé nos idées. Notre combat récent contre la loi sur l'asile – où nous nous trouvions dans le camp opposé au tien, comme si souvent ces dernières années – constitue une illustration éclatante de la fidélité du PCS à ses valeurs chrétiennes et humanistes, qui trouvent leur ancrage au centre gauche de l'échiquier politique. Bien à toi. Norbert Zufferey, ancien président du PCSCher Christophe, Avant de prendre ma plume, j'ai hésité, car les relations entre le PCS et toi sont de l'histoire ancienne. Toutefois, à la lecture du "Nouvelliste" du 18 août, je me devais de t'écrire afin de ne pas laisser s'immiscer sournoisement un amalgame contraire à la vérité. Tu commences par rendre justice au PCS en précisant que ta formation politique lui est due, ce qui me réjouit, car cet épisode est complètement passé sous silence dans toutes tes biographies officielles. La suite m'a par contre clairement moins convenu, puisque, jouant sur la formulation, tu laisses supposer un lien entre ton départ et l'alliance du PCS avec les socialistes comme si ces derniers étaient le diable... alors que le PDC suisse que tu présides s'allie avec eux au niveau fédéral. Les faits, rien que les faits donc. Rappel de trois dates clés: 3.12.2002: envoi de ta lettre de démission au PCS, de 5 lignes et demies. 27.12.2002: annonce dans "Le Nouvelliste" de ton arrivée au PDCVr. 22.01.2005: décisions de l'AG du PCS de sortir du PDC suisse, d'adhérer au PCS suisse et de lancer pour l'élection au Grand Conseil des listes communes avec les Verts et le PS. Comme on le voit, il n'y a factuellement aucun lien de causalité entre ton départ du PCS et l'alliance avec le PS. Ce choix d'alliance avec le PS et les Verts ne veut aucunement dire que nous ayons changé nos idées. Notre combat récent contre la loi sur l'asile – où nous nous trouvions dans le camp opposé au tien, comme si souvent ces dernières années – constitue une illustration éclatante de la fidélité du PCS à ses valeurs chrétiennes et humanistes, qui trouvent leur ancrage au centre gauche de l'échiquier politique. Bien à toi.
par Norbert Zufferey, ancien président du PCS