courrier des lecteurs

Oui, pour donner au Valais les moyens d'être concurrentiel

12 oct. 2011

Le 17 mars dernier, le Parlement valaisan a accepté par un vote clair (94 oui, 29 non et 5 abstentions) la loi cantonale sur les établissements et institutions sanitaires, ceci pour que, dès le 1er janvier 2012, le canton soit prêt à appliquer l'obligation fédérale de la LAMal, qui exige davantage de concurrence et de transparence pour les hôpitaux suisses. Pourtant, il y a eu référendum et le peuple valaisan est appelé à se prononcer sur ce sujet qui est, à la base, technique et qui devient émotionnel. Le PDC du Valais romand soutient le Parlement et recommande de voter oui à la LEIS pour trois raisons: - la transparence, avec la mise en œuvre d'un système de tarification nommé Swiss DRG, qui permet des comparaisons systématiques entre tous les établissements de Suisse; - la concurrence, car les cliniques privées et les hôpitaux publics devront être soumis aux mêmes conditions de financement et de contrôle. La LEIS permettra aux hôpitaux valaisans de se démarquer vis-à-vis des établissements hospitaliers des autres cantons, voire d'attirer des médecins et du personnel soignant hautement qualifié; - le financement qui limite la hausse des coûts de la santé et des primes d'assurance maladie. C'est faux de cibler cette votation sous l'angle d'erreurs qui ont pu survenir, que ce soit au RSV ou chez les médecins privés, car ce n'est pas l'objet de la loi. Il est dommage que cette votation soit assimilée au RSV alors que tout le système hospitalier valaisan est concerné. D'ailleurs, la clinique de Valère soutient la LEIS. Il est regrettable de la part des référendaires de se focaliser sur la médecine de pointe, qui est une réalité dans les faits en ce qui concerne l'hôpital de Sion et de passer sous silence les soins de longue durée qui sont inscrits dans la loi et répondent au véritable défi des établissements hospitaliers suisses. Dire oui à la LEIS, c'est donner au Valais les moyens d'être concurrentiel le 1er janvier 2012 et de soutenir la qualité de la santé à des prix maintenus dans notre canton.
par PDC, Michel Rothen, président du parti, Fabienne Luyet, secrétaire générale