courrier des lecteurs

Minarets: Et la réciprocité...c'est pour quand?

19 nov. 2009

Dans le tintamarre médiatique au sujet de la votation concernant les minarets, il me semble qu'on oublie l'essentiel, c'est à dire la réciprocité. Ceux qui n'ont pas peur de le savoir, car on le sait de façon certaine, devraient tenir compte d'un fait dont on n'ose jamais parler, de peur de se faire taxer de raciste. Sachez qu'il y a dans le monde plus de cinquante pays dans lesquels les chrétiens sont persécutés, emprisonnés, torturés et souvent mis à mort! Ces pays sont presque tous, comme par hasard, des pays musulmans. Dans ces pays-là, il n'est évidemment pas question de construire le moindre lieu de culte chrétien, alors qu'en Suisse il y a déjà de nombreuses écoles coraniques, des mosquées et plusieurs minarets. Par conséquent pourquoi voulons-nous tolérer cette invasion sournoise alors que dans les pays cités les chrétiens payent leurs convictions par leur souffrance et leur sang? On s'inquiète, en Suisse, de la mauvaise image que ces pays pourraient avoir de nous! Sachez que cette image est déjà faite. Ils ont déjà de notre pays l'image d'un pays où la foi chrétienne est moribonde et où le clergé ronronne dans sa quiétude tandis que les autorités, au moindre froncement de sourcils d'un pays étranger, courent se jeter à leurs pieds en implorant leur pardon. Des hommes politiques qui ont perdu tous sens de fierté nationale. Il est donc très facile pour eux de nous faire avaler n'importe quelle couleuvre. Avant d'accorder le droit de construire des minarets, d'ailleurs parfaitement inutiles à leur religion, car les minarets sont uniquement, il faut le savoir, un signe de conquête et de pourvoir contre les infidèles, il faut exiger la réciprocité dans les pays musulmans. Et là il y a beaucoup, beaucoup à faire. Si cette fameuse réciprocité était accordée aux chrétiens, alors pourquoi pas? Aussi, pour les chrétiens, c'est un devoir de voter OUI à l'initiative antiminarets et de redresser la tête face à cette monstrueuse injustice.
par Maurice Defago, Troistorrents