courrier des lecteurs

Matériel de guerre: le non de l'UVAM

4 nov. 2009

Le Conseil de l'UVAM vous recommande de rejeter l'initiative populaire "Pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre". Le matériel militaire exporté par notre pays est soumis à une réglementation sévère. Les autorisations sont obligatoires; elles impliquent une décision spécifique par matériel et par pays, et sont délivrées en fonction d'appréciations politiques par le Conseil fédéral. Elles tiennent comptent de nombreux critères: sécurité internationale, stabilité régionale, maintien de la paix, attitude du pays de destination, etc. Ces règles sévères ont pour conséquence que la Suisse exporte ses produits militaires essentiellement vers des pays occidentaux. Le matériel visé par l'initiative ne comprend pas exclusivement des armes de destruction, mais aussi des équipements défensifs qui apportent de nombreuses améliorations à la technologie civile: transmission radio, GPS, radars, etc. L'industrie de l'armement helvétique et ses nombreux sous-traitants n'ont pas d'autre choix que d'exporter pour survivre. Ils représentent plus de 10 000 postes de travail en Suisse. L'UVAM, porte-parole des PME valaisannes, s'oppose donc fermement à cette initiative qui touchera également, directement et indirectement, plus de 20 entreprises et 350 emplois en Valais. C'est en pensant à ces entreprises et à ces travailleurs qu'un refus de cette initiative s'impose.
par Union valaisanne des arts et métiers - le président, Jean-René Fournier - le secrétaire général, Marcel DelasoieUnion valaisanne des arts et métiers - le président, Jean-René Fournier - le secrétaire général, Marcel Delasoie