courrier des lecteurs

Lettre ouverte aux Valaisannes et aux Valaisans

19 févr. 2009

A quelques jours du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat, je prends la liberté de m'adresser à vous. De vous livrer mon sentiment en rappelant les défis auxquels notre canton doit faire face. Le slogan que j'ai choisi – la concordance – correspond à mon tempérament. Non pas que je sois hostile à la nécessaire confrontation des idées, mais parce que j'ai peu de goût pour les querelles politiciennes. Je leur préfère, et de loin, la recherche de solutions durables répondant aux besoins de la population. Surtout que les difficultés du temps présent et les incertitudes du futur requièrent la mise en commun de toutes nos forces vives. Dans trois domaines notamment: 1. La relance économique. Ne nous leurrons pas: la crise financière va pénaliser, et lourdement, l'économie et l'emploi. Il faut donc agir pour prévenir et atténuer les dommages à venir, et préparer la riposte. Le plan de relance que propose mon parti – le PLR – constitue une première réponse adéquate. Il s'agit d'associer les 143 communes à l'effort de relance, car elles disposent d'un puissant potentiel d'investissements. Pour autant que l'on coordonne et planifie dans le temps l'ensemble des travaux projetés. 2. La modernisation du territoire. Le Valais a franchi le seuil des 300 000 habitants. Il a besoin d'habits assortis à sa nouvelle taille. L'organisation actuelle du territoire n'est plus adaptée. Il faut penser et agir à l'échelle des régions et des agglomérations. A cet égard, la nouvelle commune d'Anniviers est exemplaire. Oui, il est possible de mieux fédérer les forces et de mieux conjuguer les différences. 3. La formation. Je suis issu d'une famille de modestes artisans. Je sais les efforts auxquels mes parents ont consentis pour que je puisse faire des études. Je garde de ce souvenir la conviction profonde que chacun a le droit de réaliser pleinement sa vie. C'est pourquoi, je m'engagerai toujours pour que les jeunes puissent recevoir la meilleure formation possible et exercer la profession ou le métier qu'ils souhaitent. Celles et ceux qui rencontrent des difficultés doivent être soutenus davantage. Sans cesse, il faut travailler à confirmer la bonne qualité de l'école valaisanne, et à développer les richesses de notre patrimoine et de notre culture bilingues. Confiant dans l'avenir de notre Valais, de Gletsch à Saint-Gingolph, je sollicite votre suffrage. Merci de l'appui que vous m'accorderez, ainsi qu'à mes futurs collègues, dans un esprit de concordance et de progrès.
par Claude Roch, Port-Valais