courrier des lecteurs

Les Suisses? Pas coupables!

27 janv. 2009

L'establishment politico-financier (vous savez, les mêmes que ceux qui ont conduit une grande banque au bord de la faillite...) essaie de nous faire croire que le 8 février, nous n'avons aucun autre choix que de dire "oui". Et si, dans un sursaut d'esprit de liberté, ou encore pour défendre nos places de travail et nos assurances sociales, nous disons quand même non? Alors clac! La guillotine! Et pourtant, nous ne sommes pas coupables! Et si nous le sommes, c'est uniquement de vouloir montrer à cette Europe bureaucratique qui n'est pas la nôtre, à ces pays dont les gouvernements savent pourquoi ils ne consultent jamais leurs peuples, que nous voulons rester libres, libres de choisir encore notre destin, libres de donner à la bureaucratie sans âme de Bruxelles le message que les peuples européens lui ont toujours donné les rares fois où on les a consultés, par exemple sur la défunte constitution européenne. La guillotine, ceux qui osent encore en parler seront bientôt comme les augures à Rome, dont on disait qu'ils ne pouvaient pas se croiser sans rire. Car la réalité, même l'ambassadeur de l'UE en Suisse n'essaie plus de la cacher, lui qui, à lire un récent télétexte, déclarait de manière limpide que si nous disons "non", l'UE ne fera rien. Voilà. C'est clair. Alors, avec les vrais défenseurs des travailleurs et des libertés, osons dire "NON" le 8 février! Osons dire à Guillotin que nous ne sommes pas coupables!
par Jean-Luc Addor, député UDC, conseiller communal, Savièse