courrier des lecteurs

Le PSVR soutient le financement additionnel de l'AI: question de dignit

20 sept. 2009

La participation sociale est un investissement rentable. Chacune et chacun peut être touché directement ou indirectement par une invalidité, temporaire ou permanente. Derrière ce débat, il y a des situations concrètes et douloureuses, des personnes atteintes dans leur intégrité physique ou psychique, partiellement ou totalement dans l'incapacité de travailler et de gagner un salaire pour vivre et pour qui les rentes sont indispensables. Mais l'AI n'est pas que la distribution de rentes. Des personnes accèdent à une autonomie partielle ou totale grâce à des mesures de formation, d'accompagnement, de soutien et des moyens auxiliaires fournis ou financés par l'AI. Surmonter un handicap entraîne des coûts très importants pour la personne touchée et sa famille. Ces personnes veulent travailler et s'insérer socialement, il est de notre responsabilité de leur en donner les moyens. Sans l'AI, c'est la misère et l'exclusion, la fin des mesures d'intégration et le retour à l'assistance, à la charité et à l'humiliation. L'AI contribue à la stabilité et à la réussite économique de notre pays. Le financement de l'AI est un investissement pour l'avenir, en faveur de la dignité humaine, de l'intégration, du progrès social, et encore du pouvoir d'achat, de l'égalité des chances et de la cohésion sociale. Un refus le 27 septembre serait catastrophique pour les personnes concernées mais aussi pour la stabilité de notre économie, la paix et la cohésion sociale. Il n'y aurait que des perdants. Le processus d'assainissement de l'AI serait bloqué et l'AVS serait menacée. Les mesures positives de réintégration seraient remises en question. Après les coupes des 4e et 5e révisions de l'AI, une nouvelle coupe drastique des prestations accroîtrait une fracture sociale déjà émergente. Le financement additionnel stabilisera la situation financière de l'AI et renforcera celle de l'AVS. Ceci est d'autant plus important en période de situation économique difficile. Concernant le 2e objet soumis en votation, le PSVR soutient la suppression de l'initiative populaire générale qui est pratiquement impossible à mettre en œuvre concrètement.
par Jean-Henri Dumont, président PSVR