courrier des lecteurs

Sauver Provins

6 janv. 2020

M. André Florey écrit dans «Le Nouvelliste» du 6 janvier: «ont besoin d’une coopérative forte… comme en 1930». Il n’a pas compris que le conseil d’administration (CA) de Provins pense que la seule solution, c’est la transformation de la coopérative en société anonyme; preuve en sont le dernier paragraphe affiché lors de l’assemblée générale et la lettre aux sociétaires du 26 décembre (… la transformation en SA est indispensable…).

Ce ne sont pas les erreurs du passé, ni le gel, ni la baisse de consommation, la gestion actuelle et les mesures d’assainissement proposées qui ont été les arguments prioritaires des opposants à la modification de l’art des statuts.

L’élément principal a été occulté par le CA, il n’a pas été mentionné la volonté de transformer la coopérative en SA. C’est ce manque de transparence et d’objectivité qui a amené les quelque 300 coopérateurs au refus; cela a été particulièrement décisif et confirmé par l’intervention de M. Zufferey: «Si vous refusez, vous ne serez pas payé!»

Il n’y a nulle intention de dénigrer le travail effectué pour sauver la situation; les opposants sont convaincus que le salaire des dirigeants justifie pleinement la recherche de solution en maintenant l’esprit «Coopérative». A titre indicatif, je pense que ce n’est pas du bradage, ni une concurrence déloyale que de baisser les prix des stocks pour les diminuer et avoir du «liquide» pour servir les sociétaires.

Demander aux insatisfaits de quitter leur coopérative n’est pas digne d’un esprit ouvert, objectif et critique, car nos dirigeants ont les compétences pour gérer valablement notre coopérative. 

par Dionys Fumeaux, 1950 Sion