courrier des lecteurs

Nomination de Jean-Marie Cleusix – polémique inutile

26 août 2016

M. Cleusix est transféré dans une fonction subalterne. La loi sur le personnel de l’État prescrit : « Lorsqu’une fonction est supprimée ou qu’une modification structurelle est intervenue au point que l’employé ne peut plus remplir son cahier des charges, l’employé est transféré, dans la mesure des places disponibles, dans une fonction correspondant à ses aptitudes (art 61 Lpers). Or le chef du DFS confirme que le poste antérieur de M. Cleusix est repourvu ; il n’y donc aucune suppression de poste ou réforme structurelle. Le transfert a donc été sollicité et dès lors un tel transfert devrait se faire « dans le cadre d’une procédure de mise au concours interne ou externe », (art. 54 al.1 Lpers). Néanmoins « Lorsque l’accomplissement des tâches, ou l’engagement approprié et efficace des ressources en personnel l’exigent, l’autorité d’engagement peut transférer provisoirement ou définitivement un employé à une autre fonction, sans procédure de mise au concours » (art. 54 al.2 Lpers). C’est manifestement la voie choisie par l‘autorité de nomination.
Les termes maladroits du communiqué du chef du département Formation et Sécurité, selon le BO du 26 août 2016, peuvent se résumer par : soit M. Cleusix est transféré comme professeur soit il pourrait être malade durant 405 jours. Il eut pourtant suffi de se limiter à la transcription du texte de l’art. 54 al. 2 Lpers pour mettre fin à ce débat.

Je regrette néanmoins qu’aucune mise au concours n’ait été faite. Cela aurait permis une expertise des compétences théoriques et pédagogiques respectives de chacun des postulants. Le choix qui en eut résulté ne permettrait alors aucune critique.

par Régis Loretan, 1960 Sion