Le pape et les généraux argentins

À propos du courrier des lecteurs de Cilette Cretton du 31 juillet 2013 Le courrier de Cilette Cretton intitulé «Valeurs humaines» m'a doublement surpris. D'une part, ni Peter Bodenmann ni moi n'avons affirmé que la défense des faibles et des démunis serait l'apanage des Églises. Toute personne de bonne volonté est appelée à défendre les valeurs humaines, qu'elle soit croyante ou non. D'autre part, Mme Cretton ne m'a pas bien compris: certains avaient accusé le nouveau Souverain Pontife, juste après son élection, de complicité avec le régime de la dictature militaire. Or une des victimes de la junte, un jésuite, a très expressément libéré le pape de tout soupçon, en affirmant que contrairement à d'autres, François s'était engagé en faveur de ceux qu'avaient emprisonnés les généraux argentins.