courrier des lecteurs

Climatosceptique

8 sept. 2019

Non, plutôt sceptique quant à la volonté de nos décideurs (politique, grands managers, gestionnaire de nos caisses de pension) pour diminuer les effets du réchauffement climatique! Quelques exemples paradoxaux: volonté de diminuer la température en ville, notamment à Sion, façades des immeubles claires, augmenter les zones de verdure. Quelle est la réalité?

Rue de Lausanne, la Matze, un bâtiment dont les façades sont foncées (brun virant au noir), le toit bien qu’un peu plus clair est recouvert de plaques en métal… Idem pour le campus Energypolis – HES-SO Valais-Wallis.

Au nord des Arsenaux, les travaux d’agrandissement des locaux destinés aux archives sont terminés. J’espérais qu’un plan d’eau soit aménagé, que nenni, nous trouvons deux rampes d’escaliers enveloppées de plaques chromées qui absorbent la chaleur pendant la journée et la rejettent durant la nuit, idem pour la passerelle reliant le bâtiment principal au bâtiment secondaire. Son habillage est fait de miroirs qui renvoient la chaleur et les rayons solaires tous azimuts.

Ce mois, nous fêtons les 50 ans de la conquête de la Lune. Dès la fin de celle-ci une station internationale a été mise en orbite basse dans les environs immédiats de la planète bleue… L’énergie, dont les missions ont besoin, est produite à partir de panneaux solaires.

A première vue ni les toits et les façades de la Matze, ni ceux du campus, ni les rampes d’escaliers, ni la rampe qui relie les deux bâtiments des Arsenaux n’ont été équipés de panneaux solaires pour produire l’électricité consommée pour tempérer ou chauffer ces bâtiments. Pour la verdure, laissons aux arbres et autres végétaux le temps pour qu’ils déploient tous leurs effets.

En conclusion, nos politiques et grands managers ont privilégié la rentabilité à la durabilité.

par Charles-Albert Claivaz, 1950 Sion