Assurance chômage, indispensable solidarité

Durant toute ma vie active, j'ai versé mes cotisations d'assurance chômage sans devoir, suprême bonheur et solidarité normale, solliciter l'aide du chômage. Il fut un temps où l'économie ronronnait bien et on ne savait plus où placer les recettes de l'assurance chômage (secteur immobilier ou autres)! Fort heureusement, les temps changent et l'embellie économique, je l'espère, va contribuer à créer des places de travail et améliorer ainsi les recettes de l'assurance chômage. Mais le processus prendra du temps et il serait franchement indécent d'abandonner au bord de la route les laissés-pour-compte, les plus de 50 ans comme les plus jeunes. C'est une équation sans inconnue! Si nous ne les soutenons pas, ils tomberont à la charge du canton et des communes et viendront péjorer la situation financière de nos collectivités régionales par contrecoup. Réduire massivement les prestations de l'assurance chômage sera contre-productif et c'est la raison pour laquelle je m'opposerai à la 4e révision de l'assurance chômage. Ne faut-il pas justement dépenser pour relancer la machine et provoquer une stimulation de la consommation? Un vœu pour conclure! Confédération, canton et communes doivent tout faire pour ne pas laisser les jeunes dans l'oisiveté. Nous devons chercher des solutions pour les récupérer et leur permettre de découvrir le monde du travail, même si ce n'est pas toujours dans leur domaine de prédilection. Car dans la vie, il n'y a pas de sot métier et toute activité permet de recueillir des expériences utiles.