courrier des lecteurs

Schengen et la libre circulation

25 mars 2010

On regrettera longtemps l'époque paisible où, lorsqu'on revenait en Suisse, nos braves douaniers en gris-vert nous demandaient si nous avions quelque chose à déclarer. C'était sécurisant et cela ne gênait que les tricheurs et les individus malhonnêtes. Maintenant tout le monde entre et sort du pays en toute quiétude. Comme les crapules des banlieues de Lyon ou les fripouilles des pays balkaniques qui arrivent chez nous avec le coffre de leur véhicules volés vides et qui repartent après l'avoir rempli au grand dam des trop confiants habitants du pays. Pays qui commence à en avoir assez des fameux et merveilleux accords bilatéraux passés avec l'Union européenne dont, soit dit en passant, les partenaires se chamaillent joyeusement à défaut de s'entendre et ce n'est que le début. Alors Mme Calmy-Rey et ses comparses fédéraux et ses admirateurs béats pourraient cesser de prêcher les bienfaits que peut nous apporter l'appartenance à cette magique institution en sortant ces pauvres Helvètes d'un soi-disant cruel isolement dont ils ne se plaignent d'ailleurs pas. Beaucoup de citoyens clairvoyants souhaitent revenir tout simplement au temps calme et sécuritaire où l'on vivait en paix et sans danger.
par Georges Barlatey, Monthey