Révisions de l'AI: cherchez l‘erreur!

Je suis sénateur à Berne, je perçois 121000 francs par an d'indemnités et fr. 30000francs pour mes frais, pour 112 jours de travail, soit un salaire mensuel de 10000 francs et des poussières. Mais les temps sont durs, le coût de la vie augmente et son indexation ne m'a pas été répercutée depuis quatre ans, je décide donc avec mes collègues d'une augmentation annuelle de 6000 francs. Dans l'enchaînement, de ce 19 décembre 2011, je conviens de rogner sur les rentes AI et ses différentes prestations en acceptant la 6e révision B. Fichtre, avec une rente complète à 1750 francs et des allocations complémentaires, il est temps de réduire les 2200 francs mensuels touchés par un rentier AI à 100%. Il n'est pas normal que ces personnes, infirmes moteur cérébral, nées avec un handicap mental ou une maladie congénitale puissent continuer à rouler sur l'or avec un tel niveau de prestations. Cherchez l'erreur: l'AI n'est plus en déficit structurel depuis la mise en application des 5e, 6eA révisions (derniers chiffres de l'OFAS) et l'augmentation du taux de la TVA. Comme ces chiffres me dérangent, je mets en avant une situation économique temporairement favorable. Cerise sur le gâteau, mon parti bourgeois proclame soutenir les familles mais je suis prêt à diminuer la rente des enfants de parents à l'AI. Même si je prétends ne pas vouloir toucher à ces prestations, cela ne m'a pas empêché de voter pour une économie de 120 millions les concernant!