courrier des lecteurs

Les jeunes et la violence

26 déc. 2008

Je comprends que la jeunesse s'exprime, mais faut-il assister à ce qui a eu lieu en France en 2006 et maintenant en Grèce? Non. Décidément, beaucoup trop de gens considèrent que la casse, les incendies, les coups de pierre ou les cocktails Molotov sont des jouets utilisés pour satisfaire leur besoin de reconnaissance et d'anarchisme. Mais je me demande à qui toutes ces manifestations peuvent être profitables. Il y a des forces politiques qui se sentent plus à l'aise quand le mécontentement et la destruction s'installent. Il est aussi vrai que lorsqu'on lit dans les journaux que des policiers ont la gâchette facile ou qu'ils frappent à tort, cela va créer un certain esprit de révolte et personne ne veut ou ne peut comprendre ce genre de manifestation. Imaginons que durant ces manifestations de rue, ces mêmes agents critiqués et subissant toutes sortes d'agressions présentent des certificats d'arrêts maladie en masse pour dépression due à leur quotidien à risque et sans alternative d'une journée meilleure, que se passera-t-il dans nos villes? En fait, je pense que les politiciens devraient, pour bien gouverner, prévoir et trouver des solutions à ce genre de violences qui peut s'installer à tout moment et n'importe où. Cela concerne tant les forces politiques de droite que de gauche. Mais j'ai l'impression que notre civilisation s'approche doucement d'un état où personne ne contrôlera rien. Pour terminer, j'aimerais laisser un petit message aux journalistes en ce qui concerne la recherche permanente du sensationnel; beaucoup de mauvaises actions sont faites dans le monde car leurs auteurs utilisent les couvertures médiatiques comme outils de propagation pour leurs idées. Cela devrait faire réfléchir tous ceux qui gèrent le droit à l'information. Mais je tiens tout de même à remercier les journalistes pour tout ce qui est positif dans leur travail.
par Maria Sousa Rodrigues, Conthey