courrier des lecteurs

Faut-il "crucifier" Nanar l'anar?

8 déc. 2009

Le concept de libre pensée véhiculé par Narcisse Praz comme modèle de société a été déterré sous les pavés de Mai 68. Cette idéologie gauchiste se voulait libertaire et égalitaire. Elle n'aura été que liberticide et égoïste car elle a jeté les bases de notre société d'hyperconsommateurs, victimes de la mode, prisonniers des marques. En Valais, le crucifix représente beaucoup plus qu'un symbole religieux. Il figure notre culture judéo-chrétienne, depuis bientôt quinze siècles, mesuré à l'aune de l'abbaye de Saint-Maurice. Notre canton s'est construit sur ces valeurs chrétiennes fondatrices, au nom de Dieu tout-puissant, comme il est écrit au fronton de notre Constitution. Faudra-t-il aussi biffer cette introduction? On doit remettre en question ce modèle judéo-chrétien pour le faire évoluer, sans pour autant jeter l'enfant Jésus avec l'eau du baptême, comme le proposent Narcisse Praz et la Cour européenne des droits de l'homme. La neutralité confessionnelle au nom de la libre pensée? Il n'y a que les bouffons et les irresponsables pour proposer ce projet de société sans cadre, sans éthique, avec le laisser-aller comme seule ligne de conduite. Nos enfants en assument déjà les désastreuses conséquences.
par Didier Torello, pour le PDC du Valais romand