Alors pourquoi fêter le 14 juin?

A propos du billet de Marcelle Monnet-Terrettaz, "Le Nouvelliste" du 8 juin. En prenant connaissance de l'article de "l'invitée" du 8 juin, je me demande quelle est cette furie qui vous habite, madame? On peut trouver à dire et redire sur la manière dont les choses mettent si longtemps pour changer, je suis d'accord. Mais de grâce, contrôlez votre agressivité! Les hommes, quoi que vous disiez, ont bien changé. J'en connais qui s'occupent beaucoup mieux de leur progéniture que des "mères" que l'on entend toujours se plaindre soit de leur sort, soit de celui des pauvres femmes. Il ne suffit pas de porter un enfant pendant neuf mois en pensant que le reste c'est l'affaire des hommes. Pourtant, les femmes ont demandé l'égalité, la liberté, le libre choix de leur avenir, et, tout ça, pour en arriver où? Ce qu'il y a de sûr, c'est que depuis que les femmes ont eu le droit de vote – cela fait quarante ans – la qualité de la vie n'a pas beaucoup changé, je dirais même, que bien des choses se sont détériorées. Quant à la parité en politique, que pensez-vous de l'égalité au Conseil fédéral? Chère madame, si Mathusalem était là, lui, pourrait vous dire combien la société universelle a changé. Ce qui est certain, ce n'est pas en vociférant de la sorte que vous vous ferez des alliés. La colère est bien mauvaise conseillère!