courrier des lecteurs

A qui la faute

28 oct. 2020

Depuis quelques jours les critiques fusent envers nos politiques, c’est la faute aux cantons, c’est la faute au Conseil d’Etat, c’est la faute au Conseil fédéral, c’est la faute… et si c’était notre faute. Bien sûr que ces restrictions sont difficiles, bien sûr que ce climat est pénible mais qui voudrait être à leur place et décider de ce qu’il faut faire ou pas alors que bien des civils sont incapables de faire le minimum pour préserver notre santé. 

Lorsqu’on entend que des gens en isolement laissent leur portable à la maison et sortent quand même, que des gens vont rendre visite à leurs parents et sitôt la porte fermée enlèvent leur masque et les embrassent ou pire en rendant visite à sa maman il avoue attendre le résultat de son test… 

Alors si nous ne sommes pas capables d’avoir du bon sens, il ne faut pas s’étonner que nos dirigeants prennent le bâton. Combien de personnes pensent que si ce n’est pas interdit il n’y a pas besoin de se restreindre. Alors après ce sont les premiers à se révolter. La critique est tellement facile. Alors réveillons-nous, ayons du bon sens. Ce n’est pas de la privation de liberté, c’est une guerre pour retrouver notre liberté. Aux armes citoyens. Et désolée pour le personnel médical qui a vite été oublié et qui encore une fois se retrouve au front.

par Brigitte Gillioz, 1978 Lens