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Rugby: l’Ovalie Chablaisienne Rugby Monthey plaquée en plein élan

«Le Nouvelliste» vous propose de découvrir la vie des clubs sportifs valaisans frappés par l’épidémie. Comment s’organisent-ils? Quels sont leurs espoirs? L’Ovalie Chablaisienne Rugby Monthey se projette déjà sur la saison prochaine.

05 avr. 2020, 19:00
Les joueurs de l'Ovalie Chablaisienne Rugby Monthey disputent la touche lors d'une rencontre du premier tour.

L’Ovalie Chablaisienne Rugby Monthey ne transformera pas l’essai. Deuxième au classement de ligue nationale B, la formation valaisanne s’apprêtait à lancer la deuxième partie de sa saison lorsque le coronavirus a plaqué le rugby suisse au sol. Les championnats en cours ont été officiellement annulés le 27 mars.

«Nous voyions la finale, nous la sentions, regrette Pierre Doutaz. J’espère que la partie est simplement remise selon l’expression consacrée.» Le président du club montheysans et ses coéquipiers du comité s’orientent désormais vers le prochain exercice. «Un changement d’entraîneur était programmé. Marc Padouno, notre coach principal, devait nous quitter et Andy Clark, notre deuxième coach, devait assurer la succession.»

 

L’enthousiasme exprimé par les joueurs cette saison m’incite à l’optimisme. Ils continueront l’aventure.»
Pierre Doutaz, président de l’Ovalie Chablaisienne Rugby Monthey

Le contingent subira-t-il les effets de la crise sanitaire? «Pour les joueurs, je n’ai pas trop de souci. Nous sommes dans un milieu amateur où l’on ne parle pas de salaire ou de places de travail afin de les attirer. Ils bougent peu. Les interrogations concernent un ou deux Anglais qui sont professeurs de sport dans les écoles internationales de la région. Resteront-ils? Un ou deux éléments avaient également prévu de mettre un terme à leur carrière. Repartiront-ils pour une saison complète? Nous aimerions reconduire cette équipe en intégrant deux ou trois nouveaux. Nous en cherchons tout le temps, mais le bassin disponible n’offre pas les mêmes possibilités que sur Genève ou sur Zurich.»

Pas de crainte financière

Le club recense 150 membres, dont une école de rugby. «Tout le monde est à l’arrêt. Le coach des seniors souhaitait organiser des séances de maintien à quatre ou cinq joueurs. Nous l’en avons dissuadé. Notre sport offre peu de possibilités de travailler de manière spécifique en individuel. A l’exception de celui qui botte peut-être. Et encore, il faut un terrain d’une grande surface pour le faire. Quant à tenter des passes contre un mur, les rebonds promettent quelques surprises avec notre ballon ovale.»

Le club montheysan tourne sur un budget de 40 000 francs par saison. «La pause forcée ne nous donne pas de souci particulier du point de vue financier. Les licences de jeu sont payables en deux fois. La fédération devrait renoncer au deuxième versement. Les frais importants sont les repas et les déplacements. En LNB, nous nous rendons au Tessin et deux fois à Zurich notamment. Les frais de voyage sont supérieurs à ceux d’une saison en LNA dont les clubs se concentrent en Romandie.»

 

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