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On commence par les bonnes ou les mauvaises nouvelles?

31 mars 2020, 20:00
Stéphanie Germanier, rédactrice en chef adjointe

On commence par un énorme merci à vous, lectrices et lecteurs du «Nouvelliste», qui êtes de plus en plus nombreux à vous tourner vers notre média pour vous informer sur la pandémie et ses effets dans notre canton.

Dans cette période troublée, vous ne cessez de nous donner des preuves de fidélité et de confiance en nous adressant vos messages bienveillants et encourageants. En vous abonnant trois fois plus qu’auparavant et en permettant à nos audiences d’entrer dans l’histoire en dépassant le million et demi de pages vues certains jours.

Merci d’être là, avec nous, pour traverser cette tempête qui balaie toutes nos certitudes et nos projets.

Merci de nous accompagner et d’être solidaires autour de l’information produite par les journalistes qui n’a jamais eu autant de valeur que ces dernières semaines.

Merci de nous croire et de croire en nous. Une confiance qui a boosté l’esprit de créativité du «Nouvelliste» qui vous le rend bien et qui s’est plié en quatre en créant, en dix jours seulement, quatre nouveaux rendez-vous en libre accès: le désormais essentiel point de situation quotidien avec le Dr Bonvin, directeur de l’Hôpital du Valais, les touchantes Lettres aux aînés, votre très animée page de rencontres épistolaires Les Mots pour se croiser, les toutes belles histoires et informations pratiques de Près de chez vous.

Deux autres nouvelles pages sont également en cours de finition pour vous aider à vivre le confinement et pour vous faire prendre de la hauteur sur les événements avec des personnalités valaisannes.

Ca, c’était pour les bonnes nouvelles.

Car si vous nous soutenez par vos mots et votre porte-monnaie, «Le Nouvelliste» perd plus de la moitié de ses revenus tous les mois depuis que la publicité a déserté nos pages comme les manifestations vos agendas. Le confinement nous coupe les uns des autres et, comme pour presque tous les secteurs économiques, de nos revenus.

Depuis quelques jours, tous les secteurs du journal ont été mis au chômage partiel à hauteur de 30% pour la rédaction et jusqu’à 85 % pour la régie publicitaire Impact Médias. Depuis quelques jours, nos locaux ont été abandonnés et votre journal se pense et se crée à 100% chez nous. Mais ces mesures ne suffiront pas sans une nécessaire, mais encore incertaine, aide publique à la presse.

Toute cette histoire ressemble à une mauvaise blague du 1er avril. Sauf que personne ne l’aurait crue.

Nous n’avons pas envie de rire ou de vous faire sourire cette année. Nous voulons simplement vous assurer qu’on se réjouit de vous interviewer ou de vous rencontrer de nouveau pour de vrai. On se réjouit de vous offrir de nouveau des histoires à succès bien de chez nous, d’énerver le parti majoritaire, de faire sortir de leurs gonds les autres, de recevoir des messages courroucés et d’être débordés par l’actu trop chargée de ce canton.

On se réjouit vraiment de partager de nouveau ces moments médiatiques avec vous. Et on espère que vous aussi vous serez derrière notre journal ou votre écran, pour rire, vous énerver et nous aimer quand tout cela sera passé.

Car nous avons besoin les uns des autres. Vous, pour être correctement informés. Nous, pour survivre.

L’info solidaire

Dans la situation sanitaire hors norme que nous vivons, la rédaction du «Nouvelliste» se mobilise afin d’accompagner ses lecteurs avec une information précise et fiable. Notre journalisme, professionnel et indépendant, ne bénéficie d’aucune subvention. Nous avons cependant choisi d’ouvrir en libre accès une grande partie de nos contenus touchant aux aspects essentiels et vitaux de cette crise.
Plus que jamais en cette période inédite, l’information a une valeur. Pour nous. Pour vous. Soyons solidaires autour d’elle. http://abo.lenouvelliste.ch

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