«Juste pour se rappeler que ce «corps qui nous soigne» n’est pas qu’un tronc, mais une multitude de branches et de prénoms...»
C’est vrai, il est bon de se souvenir qu’à l’intérieur de ce corps médical à qui Manuella Maury destine l’une des lettres qu’elle remettait ce mardi aux soignantes et soignants de l’Hôpital de Sion, il y a des personnes. Au-delà des statistiques, du taux de reproduction du virus, du nombre de cas diagnostiqués... Derrière les masques et sous les blouses, des traits et des coeurs aujourd’hui en proie à la fatigue extrême d’horaires qu’on ne mesure plus vraiment. En proie aussi à un sentiment entremêlé de désarroi et d’incompréhension, alors que la deuxième vague a douché les initiatives de solidarité envers eux, les applaudissements aux balcons, les mots de soutien sur les réseaux.
Penser à ceux qui pansent
C’est, justement, pour raviver sur papier l’élan collectif et positif...