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Coronavirus: l’Interprofession Raclette du Valais AOP offre du fromage valaisan au personnel médical

L’Interprofession Raclette du Valais AOP rend hommage au personnel médical engagé sur le front de l’épidémie. Elle offre du fromage valaisan à toutes les institutions – homes médicalisés, maisons de retraite et hôpitaux – du canton.

16 juil. 2020, 18:00
Président de l'Interprofession Raclette du Valais AOP, Thomas Egger remet un fromage à raclette au directeur de l'Association Beaulieu de Sierre, Claude Crettol.

Du fromage valaisan offert aux 11 000 employés des homes médicalisés, des maisons de retraite et des hôpitaux du canton. C’est le geste qu’a décidé de faire l’Interprofession Raclette du Valais AOP (IPR), en remerciement au personnel médical engagé sur le front de l’épidémie au cours des derniers mois. Concrètement, toutes les institutions recevront un bon à faire valoir d’ici au 15 décembre auprès des fromageries et affineurs du canton. 

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Un coût pris en charge par l’interprofession

«Les institutions pourront ainsi obtenir du fromage Raclette du Valais AOP ou une autre spécialité fromagère valaisanne pour un événement ou une soirée du personnel. Nous prendrons en charge le coût du fromage délivré», explique Thomas Egger, président de l’IPR, qui a symboliquement lancé cette opération jeudi matin, à la résidence Beaulieu de Sierre.

Il précise: «Ces institutions auront droit à autant de fromage qu’elles le souhaitent, mais pour un seul événement. Pour l’heure, il nous est donc impossible de chiffrer les quantités de fromage qui seront écoulées via cette opération.»

Production réduite de 29%

Durant le confinement des mois d’avril et mai, les fromageries fabriquant du Raclette du Valais AOP ont réduit de 29% leur production, en comparaison à la même période de l’année 2019. Aujourd’hui, avec la reprise de certaines manifestations, mais aussi de par la présence de nombreux touristes suisses en Valais, la branche constate une reprise de ses activités. 

Si Thomas Egger se dit optimiste quant aux perspectives à moyen terme, il reste prudent. «Nous ne sommes pas à l’abri d’une deuxième vague de l’épidémie dans la seconde partie de l’année. Un éventuel confinement partiel pourrait une nouvelle fois faire diminuer la consommation, et peser sur la production de nos membres.» 

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