L’été 2021, le jeune réalisateur Elie Grappe ne l’oubliera pas de sitôt. A mi-juillet, son premier long-métrage de fiction a été présenté en compétition dans le cadre de la Semaine de la critique, section prestigieuse du Festival de Cannes. Non seulement, son film «Olga», production majoritaire suisse Point Prod a reçu un très bon accueil augurant d’une belle carrière, mais il a aussi remporté le prix de la Société des auteur·trices et compositeur·trices dramatiques (SACD) récompensant une première ou deuxième œuvre.
Une saison propice à l’écriture
Hormis cette apothéose cannoise, que représente l’été pour Elie Grappe, avec qui nous nous sommes entretenus peu avant son départ pour la Croisette? «L’été, c’est souvent la saison de l’écriture», confie-t-il, «mais pendant mes années d’études, il a aussi été celle des petits jobs, par exemple, tourner des vidéos pour le Festival de la Bâtie à Genève.»
Et aussi, bien sûr, le temps des...