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Valais: les affaires qu'aurait traitées le Conseil de la magistrature

S’il avait existé, le Conseil de la magistrature, débattu jeudi au Grand Conseil, aurait certainement ouvert des procédures disciplinaires dans les affaires Luca et Giroud. Le procureur Rinaldo Arnold et des juges de Martigny auraient aussi probablement été auditionnés.

15 nov. 2018, 17:01
Le Conseil de la magistrature vise une justice indépendante et dépolitisée.

A entendre les politiciens, juges et procureurs n’auront qu’à bien se tenir. Le Conseil d’Etat et le Grand Conseil placent beaucoup d’espoirs dans le futur Conseil de la magistrature (CdM). Présenté comme plus indépendant et moins politisé que le Tribunal cantonal (TC) ou la Commission de justice du Grand Conseil, ce nouvel organe de surveillance des magistrats devra contribuer à améliorer l’image de la justice. Dans une étude publiée en 2014 à l’échelle de la Suisse, les Valaisans notaient l’indépendance de cette dernière avec un sévère 4 sur 10. Deux ans plus tard, ils plébiscitaient à 67,8% le principe d’un CdM.

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Jeudi, le Grand Conseil a, une première fois, dessiné les contours de cette institution qui devrait voir le jour en 2021. Deux représentants de la société civile siégeraient aux côtés de sept notables (deux juges dont le président...

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