La bourgeoisie de Sierre et le TCS ont annoncé au «Nouvelliste» leur intention de faire renaître le camping de Finges, laissé à l’abandon depuis trois ans. Alors qu’il n’y a pas encore de projet précis, les organisations de protection de la nature (WWF, Pro Natura et Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage) sortent déjà… du bois et disent tout le mal qu’elles pensent de cette idée.
«Nous voulons faire preuve de transparence. Le projet est en totale contradiction avec tout ce qui a été décidé ces dernières années en matière de protection du site de Finges. Avant qu’ils mettent de l’argent dans un projet, ils savent que nous nous y opposerons», explique Marie-Thérèse Sangra, secrétaire régionale du WWF Valais.
Dans un communiqué, les trois associations indiquent que «l’exploitation d’un camping et des infrastructures qui y sont liées, fussent-elles écologiques, est incompatible et contradictoire avec les objectifs de protection du site», ainsi qu’avec la planification communale et cantonale du territoire. Elles rappellent que le bois de Finges est protégé au niveau communal, cantonal et fédéral.
Au lieu d’une remise en état du camping, les organisations de protection de la nature demandent «une remise en état des lieux et la restauration de cette portion de forêt».