C’était en novembre dernier. Alors candidat à sa propre succession aux manettes de l’exécutif vétrozain, Olivier Cottagnoud (Alternative vétrozaine) remettait en doute l’indépendance de son adversaire démocrate-chrétienne, Lydia Moix-Kluser.
Sur le plateau de Canal 9, il disait craindre que l’élection de sa contradictrice ne «redonne le pouvoir aux tireurs de ficelles» du PDC local. L’allusion faisait directement écho à un précédent débat du «Nouvelliste». Selon Olivier Cottagnoud, le chef de campagne de Lydia Moix-Kluser la guidait par écrit dans les échanges.
Un accord à l’amiable
C’est précisément ce sympathisant PDC qui est à l’origine de la plainte déposée après ces affirmations tenues à la télévision. Jugeant la démarche «aberrante», Olivier Cottagnoud avait relayé l’action en justice sur les réseaux sociaux. En l’état, la réconciliation apparaissait difficile.
Pourtant, jeudi dernier, les deux hommes se sont réunis face au procureur général pour une séance de conciliation et ont signé un accord à l’amiable. Sa teneur reste confidentielle. «Les partis ont reconnu leur pleine et entière honorabilité. Il a été constaté qu’Olivier Cottagnoud n’avait aucune intention de porter atteinte à l’honneur du plaignant. L’affaire est classée», souligne Nicolas Dubuis qui s’exprime au nom des deux protagonistes.