Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vétroz: le Conseil général veut pouvoir se prononcer sur le salaire des autorités

Le Conseil communal doit-il pouvoir fixer son propre salaire? Les conseillers généraux ne le pensent pas. Ils ont accepté une motion pour revoir le règlement communal. Le peuple pourrait être appelé à se prononcer.

15 juin 2021, 18:00
A Vétroz, on va encore parler du salaire des autorités.

Un Conseil communal qui fixe lui-même le salaire de ses membres à Vétroz, c’est peut-être bientôt fini. Le Conseil général a accepté lundi soir la motion déposée par le groupe PDC demandant que le législatif «puisse se prononcer sur la rémunération du pouvoir exécutif communal».

«La motion a été acceptée à l’unanimité moins une voix», annonce le président du législatif Pierre-Michel Venetz, confirmant ainsi une information de Rhône FM.

Un large soutien

Le texte avait été déposé par le chef du groupe démocrate-chrétien, Florent Favre, à la suite de l’annonce de la hausse des salaires décidée par le Conseil. La rémunération du président passant de 108 000 à 120 000 francs par an, frais compris, pour un poste à 80%; alors que les trois conseillers, pour un taux d’activité de 30%, percevaient 31 125 francs et touchent désormais 43 500 francs.

A lire aussi: Vétroz: le Conseil s’octroie une hausse de salaire

Le soutien à la motion, qui a donc obtenu l’aval des trois groupes (Alternative vétrozaine, PLR et PDC), montre que la question dépasse le cadre partisan. Il faut dire que le président de commune, Olivier Cottagnoud, avait déclaré, dès le dépôt de la motion démocrate-chrétienne, que ce débat «ne le dérange pas».

A lire aussi: Vétroz: qui doit fixer le salaire des conseillers communaux?

«Ce large soutien est une belle surprise», commente Florent Favre, «mais la motion était la plus ouverte possible, sans présenter de modèle». Pour l’heure, seul un principe a été accepté.

Vers un vote populaire

La motion va maintenant suivre un long processus. Une commission, dans laquelle les trois groupes seront représentés, va préparer un projet, lequel sera ensuite soumis au Conseil général, en deux lectures.

«Comme il s’agit du Règlement communal d’organisation, la modification sera obligatoirement soumise en votation populaire», rappelle Florent Favre.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias