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Une nouvelle génération à la tête des offices du tourisme

Ils ont entre 24 et 33 ans et sont à la tête des offices du tourisme de leur commune d'origine. Rencontre avec Jasmine Ramondt-Fragnière de Veysonnaz, Baptiste Constantin de Nendaz et Dylan Métrailler d'Evolène.

31 déc. 2017, 17:00
Baptise Constantin, Jasmine Ramondt-Fragnière et Dylan Métrailler incarnent le nouvelle génération des directeurs d'OT.

Des jeunes du coin. Jasmine Ramondt-Fragnière à Veysonnaz, Baptiste Constantin à Nendaz et Dylan Métrailler à Evolène incarnent la nouvelle génération des directeurs d’office du tourisme. Ils ont entre 24 et 33 ans, n’ont pas suivi une filière d’études directement dans le domaine mais viennent d’être nommés à la tête de l’OT de leur commune d’origine. Si la tendance ces dernières années était de privilégier les candidatures de l’extérieur, la voilà désormais inversée. 

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Un changement de paradigme que Vincent Courtine, président de l’ADOT, l’association des directeurs d’offices du tourisme valaisans, perçoit davantage comme le changement de notre vision du tourisme. «On constate chez les autorités une volonté de retour aux sources, confie celui qui dirige le bureau de Sierre. Et puis, dans notre milieu, la connaissance du réseau local est un avantage considérable.» Selon lui, la clé de réussite d’un OT réside en effet dans sa capacité à rapprocher les partenaires touristiques. A les fédérer. 

Contact facilité avec les partenaires

Un constat auquel adhère la nouvelle génération de directeurs. «Connaître et être connu des partenaires est un atout indéniable», confie Dylan Métrailler, en place depuis quelques semaines à Evolène Région. La prise de contact est facilitée, les dialogues sont ouverts, l’intégration spontanée. «Les acteurs touristiques de la station sont heureux de travailler avec quelqu’un qu’ils connaissent, poursuit Baptiste Constantin, le nouveau directeur de Nendaz Tourisme SA. Ils trouvent plus simple que ce soit quelqu’un du coin qui promeut la destination.»

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Par leur connaissance du lieu, leur envie de s’engager pour leur commune, leur légitimité à occuper ce poste est naturelle. Ils n’ont pas besoin de convaincre de leur sincérité. «Postuler là est la preuve de notre attachement à notre région, commente Jasmine Ramondt-Fragnière, directrice de Veysonnaz Tourisme depuis septembre. Un attachement qui rassure les prestataires.» 

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Mais nul n’est prophète en son pays. Tous trois sont conscients du revers de la médaille. «Beaucoup d’espoirs sont placés en nous et, de fait, beaucoup d’attentes, confie la jeune femme. D’où le caractère essentiel de collaborer.»

La fin de l’esprit de clocher

Collaborer. Le mot est au cœur de la démarche d’une génération qui entre en rupture avec certains clichés passés. «Nous sommes issus de la génération qui n’envisage plus d’avancer seule et qui considère les querelles régionales comme absurdes», résume Dylan Métrailler. Un esprit de clocher que Vincent Courtine juge lui aussi dépassé. «Rester chez soi et conserver ses clients sur son territoire, c’est terminé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus aucun problème à mettre en avant d’autres produits.» 

L’importance de la relève

Une nouvelle approche que nos interlocuteurs espèrent ne pas se limiter aux directeurs d’offices, mais s’étendre à l’ensemble des prestataires touristiques. «Trouver une relève au sein de notre génération pour tous les partenaires est essentiel car c’est l’authenticité des acteurs locaux qui a fait notre succès dans les années 80», estime Jasmine Ramondt-Fragnière.

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Ambassadeurs de cette nouvelle dynamique, Jasmine, Baptiste et Dylan partagent l’envie et l’espoir d’être la preuve que le tourisme intéresse, aussi, les jeunes générations. 

 

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