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Une intervention comme pour de vrai

Les ambulanciers participent à un nouveau cursus. Grâce à des alarmes fictives, les étudiants apprennent à se débrouiller seuls.

29 janv. 2018, 00:01
Sion-Grimisuat, le 26.01.2018. Exercice de simulation d'intervention chez un patient pour la formation des etudiants de fin de premiere annee d'ecole d'ambulancier comme Laurent NENDAZ et Jeremie PAPILLOUD. (Le Nouvelliste/Christian HOFMANN) Simulation d'intervention pour ambulanciers

l’ambulance s’extrait de la rampe du garage et prend la direction de Grimisuat. Pas de feux bleus, ni de sirène. Et, pour cause, au volant se trouve Laurent Nendaz, étudiant ambulancier de première année. A ses côtés, Jérémy Papilloud potasse ses notes. Les deux apprentis ambulanciers viennent d’être bipés pour une personne qui se plaint de fortes douleurs au ventre.

L’intervention est fictive. Elle s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle formation (voir encadré). Encore que, pour l’observateur extérieur, difficile de différencier le vrai du faux. Les figurants jouent en effet parfaitement leur rôle. C’est le cas de Raymond Butzberger. Sur la table de sa cuisine, une bière et une boîte de Dafalgan. Sa femme est inquiète, il se tord de douleurs depuis la veille mais refuse de voir un médecin. Le patient est retors. Il minimise sa consommation d’alcool, ne se souvient plus combien il a pris de comprimés...

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