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Une famille de Bramoisiens a vécu le tremblement de terre de Kos: "Ca tanguait comme dans un bateau"

Delphine, Nicolas et leur bébé de cinq mois se trouvaient sur l'île de Kos lors du tremblement de terre survenu dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils sont sous le choc.

21 juil. 2017, 15:17
Tous les clients de l'hôtel ont passé le reste de la nuit sur des transats au bord de la piscine.

"Je n'avais jamais vécu une telle secousse. Ca tanguait comme sur un bateau, on avait de la peine à se tenir debout". Delphine est encore sous le choc. Avec son mari Nicolas et leur bébé de cinq mois, ils se trouvaient dans leur lit lorsque la secousse d'une magnitude de 6,7 a secoué l'île. "On s'est réveillés immédiatement. La secousse a peut-être duré 6 à 10 secondes mais cela nous a paru être une éternité", témoigne la jeune Bramoisienne.

La nuit sur des transats

Immédiatement après le tremblement de terre, la famille a quitté sa chambre comme tous les autres touristes. "Il y avait des gens qui hurlaient, d'autres qui couraient dans tous les sens, c'était la panique. Le personnel avait l'air débordé et autant paniqué que nous. On s'est surtout renseigné par internet", explique la jeune fille. Finalement, la famille a rejoint d'autres vacanciers français et belges. "Il y a eu de nombreuses répliques donc personne ne voulait rentrer dans les chambres. Tout le monde a été prendre des duvets et nous avons essayé de dormir sur les transats au bord de la piscine."

Au petit matin, Dephine a constaté que plusieurs murets de l'hôtel s'étaient effondrés mais que les dégâts étaient limités. "Nous avions choisi un hôtel cinq étoiles de construction moderne, on ne regrette pas cette décision."

Envie de rentrer au plus vite

Présente sur l'île depuis dimanche, la famille doit prendre l'avion du retour ce dimanche. Tous espèrent cependant pouvoir rentrer plus vite. "Je ne vois pas comment l'on va réussir à dormir. Personne n'est rassuré. On a regardé avec l'agence pour rentrer le plus vite possible mais cela paraît compliqué", conclut la Valaisanne.

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