Le détail saute aux yeux au premier regard. Alors que les affiches du Bourask Festival fleurissent un peu partout aux abords des routes et sur les réseaux sociaux, une coquille semble s’être glissée dans les dates annoncées. «30-31-32 janvier 2020» peut-on y lire, en noir sur fond blanc.
Alors, les organisateurs de la manifestation de Venthône utiliseraient-ils un calendrier martien pour effectuer leur programmation? «Pas le moins du monde, c’est totalement volontaire», se défend, avec le sourire, le président du festival Adrien Genoud.
Il s’explique: «La tradition veut que nous organisions chaque année le Bourask durant le mois de janvier. Mais comme l’édition 2020 se déroule un week-end plus tard qu’à l’accoutumée, le dernier jour du festival tombe au 1er février. Nous souhaitions à tout prix éviter ce changement de mois, et avons donc été contraints d’inventer cette nouvelle date. Cela prenait aussi moins de place sur nos affiches.»
A l’entendre, ce petit clin d’œil n’aura pas manqué de faire réagir les plus fins observateurs. «Nous avons en effet reçu de nombreux messages qui nous signalaient cette erreur! C’est la preuve que c’était un bon moyen de faire parler de nous.»