Cent quarante jours-amendes avec sursis et 1000 francs d’amende pour discrimination raciale. C’est la peine requise par le Ministère public devant le Tribunal de Sierre cette semaine à l’encontre de René-Louis Berclaz.
L’an dernier, ce révisionniste valaisan avait soutenu dans un article s’en prenant à la norme pénale antiracisme sur son site internet «Sentinelle du Continent» que les chambres à gaz nazies étaient un «point fort controversé de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale».
Une thèse qu’il a confirmée par la suite lors de l’enquête judiciaire, lorsqu’il a évoqué les déclarations d’historiens révisionnistes.
Le Tribunal fédéral dans sa jurisprudence rappelle que l’extermination des juifs par les nazis (ici un camp de concentration) n’est plus à prouver historiquement.
En outre, selon l’accusé, le Tribunal fédéral affirme «de manière péremptoire» qu’il est prouvé que sous le régime nazi plusieurs millions de juifs ont été tués, dont une partie importante par gazage.