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Un jeune Sédunois au poste pour un pistolet à billes

L'usage des pistolets qui ressemblent aux vrais et qui tirent des petites billes jaunes est prohibé sur le territoire public. Un jeune de la région de Sion en a fait l'amère expérience.

26 sept. 2012, 10:47
Il est très difficile de différencier une arme factice d'une arme réelle.

La fascination de certains jeunes pour les armes à feu n’est plus à prouver. Ils aiment jouer aux gendarmes et aux voleurs souvent dès le plus jeune âge. Mais lorsque le pistolet est un soft gun, qu’on peut déjà acheter pour moins de 50 francs ou même recevoir en cadeau sur une fête foraine, le jeu peut tourner au vinaigre.

Un Valaisan du centre, âgé de 15 ans, vient d’en faire l’expérience. Bien sous tous rapports, Julien * a choisi un tel modèle dans un magasin spécialisé de la place de Sion. Sa maman l’a accompagné puisqu’il était mineur pour obtenir l’article désiré. L’adolescent a demandé à l’essayer dans le petit bois d’un quartier. «Nous lui avons donné l’autorisation et il a suivi toutes nos recommandations», explique cette mère de  famille «La plus importante était de ne jamais montrer son arme dans des endroits où il a du monde car les gens ne peuvent savoir si c’est une vraie ou une  fausse  et peuvent avoir peur», témoigne-t-elle.  En compagnie de ses amis et avec  d’autres armes du même type achetées pour une dizaine de francs en France, l’équipe s’amuse donc au milieu des arbres en tirant sur des canettes. Leur jeu va tourner court. Une patrouille de la police municipale l’aperçoit et emmène Julien au poste.

Là, la Police cantonale est appelée et l’arrête pour contravention à la loi sur les armes. C’est le choc pour l’adolescent qui doit faire une déposition dans les locaux de l’avenue de France. En outre, il  a ensuite  reçu une convocation du juge des mineurs. Sa maman ne comprend pas comment un simple pistolet avec des billes en plastique a pu générer un tel déroulement des faits et une telle sévérité. Son fils n’a jamais eu maille à partir avec la justice. «Franchement, c’est un chouette jeune», commente-t-elle. D’autres parents questionnés sur ce thème se montrent tout aussi étonnés des conséquences.

*prénom connu de la rédaction

L'intégralité de l'article est à découvrir dans l'édition papier du "Nouvelliste" de jeudi.

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