«Sommes-nous en hiver?» La première question qui surgit en arrivant au rond-point du centre de Nendaz, résume la tendance de cette première journée d’août. La circulation est difficile et lente au milieu des piétons et des véhicules qui manœuvrent. Quasi aucune place de parc n’est libre.
Au départ de la télécabine de Tracouet, une vingtaine de personnes attendent la navette. Un retraité fribourgeois accompagne sa petite-fille: «Je viens depuis dix ans et j’ai jamais vu ça avant.»
Tous les soirs complets
Distance sanitaire oblige, la file d’attente atteint les dix mètres depuis la caisse de la télécabine. Un groupe de cinq trentenaires avec des t-shirts à croix suisse discute bruyamment. Certains connaissent déjà la station, d’autres la découvrent. «Depuis ici on peut visiter tout le Valais. On ira à Aletsch, un de ces jours.»
Il faut un peu de patience pour accéder aux remontées mécaniques. © Antonin Maudry
En face,...