Le PLR de Crans-Montana vole au secours du président de la commune, le libéral-radical Nicolas Féraud. Ce dernier a demandé à Radovan Vitek, l’actionnaire tchèque qui détient la majorité des actions de la société de remontées mécaniques CMA, de réparer intégralement les dommages qu’il a provoqués.
Le parti estime que «les élus ont le devoir de dénoncer ces infractions afin de défendre les intérêts publics».
Les opérations financières contestées
Dans une prise de position diffusée sur sa page Facebook, le PLR de Crans-Montana rappelle que Radovan Vitek a vendu la société CMA Immobilier (propriétaire de parkings et de restaurants sur le Haut-Plateau) à CMA pour un prix «largement surévalué» et que CMA se retrouve aujourd’hui avec un endettement de 70 millions et d’une perte reportée de 48 millions. Situation qui rend nécessaire le lancement d’un plan d’assainissement consistant à diviser par quatre le capital de CMA et de procéder ensuite à une augmentation de capital de 50 millions, dont 30 millions devraient acquis par Radovan Vitek.
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Les exigences du PLR
Le PLR de Crans-Montana demande la réparation des torts causés avant la signature d’une nouvelle convention, laquelle doit garantir l’ouverture des installations. Le parti souhaite également qu’un «business plan viable» soit établi.
Le PS et l’UDC soutiennent aussi le président
Sur Facebook, le secrétaire du Parti socialiste local Philippe Frossard commente la position du PLR: «Etre socialiste ne m’empêche pas de reconnaître que Nicolas Féraud a eu dans ce dossier toujours en perspective la défense de sa commune, de ses habitants et de ses citoyens-contribuables. D’autres partis ont plutôt cherché à le dénigrer dans cette affaire et Nicolas Féraud a joué jusqu’ici le rôle de bouc émissaire.»
De son côté, l’UDC Gilles Mittaz déclare, toujours sur Facebook: «La section UDC de Crans-Montana soutient sans retenue la position du PLR du haut-plateau.»