«L’atmosphère est très lourde.» Philippe* habite un immeuble locatif à Saint-Léonard. Un bâtiment de onze appartements «superbe sur le papier, mais dans lequel nous vivons avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête», confie celui qui a souhaité garder l’anonymat, «par peur des représailles».
Achevé durant le printemps 2017, le bien immobilier ne s’est jamais vu délivrer de permis d’habiter par la commune. En cause: des exigences en matière de protection incendie non respectées. Aujourd’hui, plus de vingt personnes vivent pourtant entre ses murs. «Les locataires ont été informés de l’absence de permis d’habiter en juin 2018, par un courrier communal», poursuit Philippe.
Un exutoire de fumée pas aux normes
Concrètement, c’est l’emplacement d’un exutoire de fumée situé au dernier étage de l’immeuble qui pose problème. Selon la directive de protection incendie de l’Association des établissements cantonaux d’assurance incendie, ces ouvertures de désenfumage donnant sur l’extérieur doivent être aménagées...