L’équivalent de dix millions de litres de mazout. C’est ce que l’usine de traitement des ordures (UTO) d’Uvrier laisse échapper dans l’atmosphère chaque année en ne valorisant qu’une petite partie de la chaleur produite lors de la combustion des déchets. Une aberration écologique en passe d’être réglée puisque les études lancées il y a presque un an ont débouché sur des résultats concluants.
Le chauffage à distance (CAD) verra le jour et rapidement. Les premiers coups de pelle sont en effet prévus l’année prochaine. «Avec ce moyen, nous allons proposer aux Sédunois une énergie locale et durable et diminuer la part des énergies fossiles. Nous mettrons également l’UTO en conformité avec les exigences fédérales», s’est réjoui Philippe Varone, président de Sion et du comité de pilotage du projet.
100 millions de francs à investir
Un projet devisé à 100 millions de francs qui s’étalera sur plusieurs années et qui ambitionne...