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Sion: Les riverains sont confiants pour le développement de l'aéroport civil

L'Association des Riverains de l'Aéroport de Sion (ARAS) a tenu son assemblée générale jeudi soir. Au programme, retour sur une année 2014 très mouvementée avec l'annonce du retrait des forces aériennes dès 2017.

13 déc. 2014, 08:00
Jean-Paul Schroeter, président de l'ARAS est heureux de savoir que les jets à réaction ne se poseront plus à Sion dès 2017.

Jean-Paul Schroeter, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Sion (ARAS) revient sur cette année 2014 mouvementée pour l'aéroport sédunois. Le retrait de l'armée et le développement de l'aéroport civil sont au coeur des préoccupations des riverains.

Jean-Paul Schroeter, de nombreuses voix rendent l’ARAS en partie responsable du repli de l’armée de la base aérienne sédunoise prévue pour 2017…

Nous ne sommes absolument pas responsables. La nouvelle stratégie de l’armée se veut plus svelte. Ueli Maurer a dû économiser 8 milliards de francs sur son enveloppe globale. L’aéroport de Sion est une des économies. Beaucoup d’autres lieux sont touchés.

L’ARAS voit comment le développement de la piste sédunoise après le repli des forces aériennes?

Nous souhaitons qu’un aéroport civil fort ait sa chance. Il faut d’abord des volontés politiques cantonale et municipale. Les acteurs touristiques et privés doivent aussi s’impliquer. Il faut 10 millions annuellement pour que l’aéroport civil soit viable. Cela constitue un travail de longue haleine, mais si tout le monde y croit, la tâche n'est pas si ardue.

L’ARAS ne fait pas partie du comité de pilotage emmené par Jean-René Fournier. Vous êtes, en quelque sorte, exclus des négociations?

Pas du tout. J’ai de nombreux contacts avec Jean-René Fournier, qui est très soucieux de connaître la position de l’ARAS par rapport à ce dossier. Lorsque la partie administrative militaire sera réglée, le Conseiller aux Etats a demandé à ce que nous fassions partie de ce groupe de travail.

Retrouvez l'intégralité de cet interview dans nos éditions payantes de samedi.

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