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Sion: le procès qui met en lumière la perversité de la drogue du violeur

Faute de preuves, la justice acquitte un homme accusé d’avoir violé une femme à l’aide de GHB. Ce procès met en lumière le paradoxe de cette drogue qui peut faire croire que les victimes sont consentantes.

04 oct. 2018, 17:01
Le GHB, ou drogue du violeur, se présente sous forme de poudre ou de liquide. Il est incolore et inodore une fois mélangé avec une boisson.

Solène* a-t-elle été violée par Tony*, un homme rencontré lors la fête du bicentenaire à Sion en 2015? Ou a-t-elle tout inventé afin de justifier devant son petit ami, lorsqu’elle prétend avoir été victime de la drogue GHB? C’est tout l’enjeu – et la difficulté – du procès qui s’est déroulé cette semaine devant le Tribunal de Sion. Ce dernier vient d’acquitter l’accusé, faute de preuves.

Les amants d’un soir ne nient pas avoir fait l’amour. Par contre, la jeune femme, qui avait aussi pas mal bu d’alcool, affirme qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Cette nuit-là, peu après leur partie de jambes en l’air, la jeune femme dit ne pas se sentir bien. Elle ne parvient pas à se lever et se montre, bizarrement, sans réaction, avant de vomir.

Un état de désinhibition très prononcé

Le lendemain matin, Solène ne se souvient pas des événements, hormis quelques flashs....

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