Riverain de l’avenue de Tourbillon, Lucien Barras s’étonne de voir un trottoir après l’autre disparaître sur cette grande artère qui débouche sur la gare de la capitale valaisanne.
Fervent militant de la mobilité douce, le député suppléant vert au Grand Conseil précise qu’il s’exprime ici en tant que citoyen. «Cette situation est emblématique de l’attitude des autorités communales et cantonales envers la mobilité douce. Piétons, cyclistes, personnes en chaise ou parents avec poussettes doivent toujours s’adapter aux obstacles ou faire des détours, alors que les voitures continuent de circuler normalement. Nous avons l’impression d’être des usagers de la route de seconde classe…»
Après la suppression du trottoir nord de l’avenue à cause de travaux de construction d’un immeuble, Lucien Barras avait remarqué que la bande piétonne sud débouchait sur un escalier, rendant ce passage impraticable pour les personnes à mobilité réduite et les trottinettes. Après avoir interpellé la Ville, cette...