Fausses identités, morts ressuscités: le moins que l’on puisse dire, c’est que cette apprentie, à défaut d’être honnête, s’est montrée très imaginative pour parvenir à dérober un joli pactole à son employeur, la bourgeoisie de Sion. Pas assez toutefois pour éviter de se faire finalement pincer. Licenciée, elle vient d’être condamnée par la justice pour abus de confiance et faux dans les titres. Elle écope de 90 jours-amendes avec sursis, de 500 francs d’amende et de 800 francs de frais.
A coup de 100 francs
L’apprentie gérait le droit de ménage bourgeoisial: une indemnité annuelle de 100 francs offerte à chaque membre. Une tradition sédunoise. Or, cette jeune Portugaise a vite remarqué que certains bourgeois ne venaient pas réclamer cette somme.
Elle a aussi appris que ceux qui n’avaient pas retiré cet argent avaient la possibilité de réclamer l’année suivante le versement de 200 francs, pour rattraper leur retard. L’employée...