L’ancien couvent des sœurs hospitalières, au nord de la ville de Sion, accueillera dix lits de soins palliatifs. Les travaux ont commencé en août et La Maison Azur verra le jour début 2022. Grâce à la Loterie romande, un emprunt bancaire et des dons privés, les 9 millions nécessaires à la rénovation et à l’aménagement sont assurés.
Le conseil de fondation lance un appel aux dons afin de réduire au maximum la charge de l’emprunt bancaire, «ce qui permettra d’affecter des moyens supplémentaires au financement de prestations particulières non couvertes par l’assurance maladie ou le Département de la santé», écrit-il dans un communiqué. Les personnes intéressées sont invitées à rejoindre l’Association des amis de La Maison Azur.
En savoir plus: www.lamaison-azur.ch
Hospitalisations pas nécessaires
Cette institution occupera un espace manquant dans la chaîne de soins. «Lorsqu’un malade en soins palliatifs demande trop d’attention et ne peut plus être suivi à domicile par un centre médico-social, il est placé à l’hôpital alors que son état ne le justifie pas toujours. Certains décèdent parfois dans des chambres à deux lits», explique Isabelle Millioud, vice-présidente de la fondation La Maison Azur qui viendra donc combler ce manque.
Cette maison «chaleureuse et protectrice» accordera une grande place aux proches. Elle prévoit de grandes chambres individuelles, toutes orientées au sud, et des espaces communs pour les rencontres. La fondation entend recréer ainsi une forme de «chez soi» pour les futurs patients. «L’accompagnement tant du patient que de sa famille demande du temps et du personnel formé. Et lorsque la prise en charge est bonne, la douleur de chacun est allégée, y compris le deuil que peuvent vivre les familles», confie Isabelle Millioud.
Le budget de fonctionnement est assuré puisque le Conseil d’Etat a placé La Maison Azur sur la liste hospitalière. Elle a d’ailleurs signé une convention avec l’Hôpital du Valais.