On ne verra plus les petits bimoteurs d’Air-Glaciers prendre leur envol en direction de la Corse, de Saint-Tropez ou de la Croatie. La compagnie aérienne a décidé de cesser dès la fin de l’année son activité de charters qui existait depuis une quinzaine d’années et desservait quatre destinations depuis l’aéroport de Sion.
«C’est une décision douloureuse à prendre mais je n’avais pas le choix», déplore Bruno Bagnoud, fondateur et président d’Air-Glaciers. C’est surtout l’aspect financier qui a fait pencher la balance. «Actuellement, on perd environ un million de francs par année avec ce secteur d’activités. Il faut se rendre à l’évidence, ce modèle n’est plus rentable.»
La faute à des taxes qui prennent l’ascenseur ainsi qu’aux exigences européennes toujours plus pointues. «Depuis 2014, les frais liés aux audits, aux certifications et autres contraintes administratives ont été multipliés par trois. Impossible de compenser sur le prix des billets. On était en...