Le remboursement de leurs frais d’avocats. Après plus de cinq années de calvaire, c’est tout ce que les familles des victimes du tueur de Daillon ont obtenu du tribunal. Un tribunal dont le président a préféré baisser la tête au moment d’annoncer cet ultime et seul élément favorable aux proches.
Pour les excuses, les regrets et les remords, indispensables au deuil et au processus de guérison, l’affaire était déjà pliée depuis lundi. Le tueur est convaincu de n’avoir fait de mal à personne donc il «ne voit pas trop ce qu’il pourrait dire aux victimes».
Pour la peine, c’est réglé aussi puisqu’il a été déclaré irresponsable de ses actes en raison de son grave trouble mental au moment du carnage. Il restait encore les torts moraux mais les juges ont trouvé inéquitable (si, si...) de les faire payer car on ne peut pas demander à l’auteur de la tuerie de...