Le chemin apparaît tortueux. L’horizon est nébuleux. Inaccessible. Il n’y a pas de ligne d’arrivée. Pas de fin. Il faut se raccrocher aux accomplissements qui jalonnent le parcours. Ce sont eux qui stimulent la démarche. Et il y a le défi physique, aussi. Mais il reste secondaire. Okan Celik veut d’abord faire le bien. Quitte à se faire du mal. «Si j’entreprends ce voyage à vélo, c’est pour aller à la rencontre des gens. Je cherche à sensibiliser un maximum de personnes. Je suis là pour délivrer un message. Au Japon, les campagnes de prévention ont permis de diminuer de 85% les cas de décès liés aux AVC», souligne le Sédunois qui a donc symboliquement décidé de rallier la capitale nippone.
Il avalera ses premiers kilomètres le 8 septembre prochain. «Le public doit savoir comment réagir face à un tel accident. Un mauvais réflexe serait, par exemple, qu’une victime se...