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Savièse: les députés disent oui à la route de déviation

Le Grand Conseil accepte le projet de route de déviation ouest de Savièse. Les travaux ne devraient pas démarrer avant 2023.

14 nov. 2018, 11:36
Le Grand Conseil a dit oui au projet de route de contournement ouest de Savièse.

Le Grand Conseil a accepté mercredi un crédit d’engagement servant à la réalisation de la déviation ouest des villages saviésans de Roumaz et de Saint-Germain par 95 oui, 13 non et 12 abstentions. Cette réalisation devrait coûter 25 millions de francs. Les travaux devraient démarrer en 2023 et durer quatre ans.

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Une nécessité

Selon Vincent Roten (PDC), «le village de Roumaz se meurt gentiment» avec le trafic actuel, qui empêche, par exemple, les enfants de faire du vélo. Il explique que Roumaz «est le village qui offre les perspectives de développement les plus importantes».

«Cette route de contournement est une nécessité pour Savièse», a argumenté un autre député saviésan, Valentin Aymon (AdG). Pour lui, un rejet du projet proposé nécessiterait des années de nouvelles procédures.

Le député saviésan Julien Dubuis (PLR) estime que «le projet est mûr», après avoir fait l’objet de longues discussions. Selon lui, la future route permettra aussi de desservir la zone de développement de Binii.

De vives critiques

Les Verts, par Jean-Daniel Melly, ont critiqué l’idée de cette route de contournement. Selon eux, le problème de surabondance de trafic ne sera pas réglé par une nouvelle route: «Plus de routes amènent plus de voitures.» Les écologistes souhaitent que d’autres solutions soient étudiées, comme l’amélioration de l’offre en matière de transports publics.

L’UDC se montre aussi critique. Vincent Boand estime que la route de contournement n’apporte pas d’amélioration du trafic sur les points noirs que sont les entrées sur la ville de Sion depuis Savièse.

Une solution de compromis

Le conseiller d’Etat Jacques Melly rappelle qu’il y a eu cinq avant-projets, quinze variantes, neuf années de discussion avant d’arriver au projet actuel. «On ne va pas diminuer le trafic, on va offrir une autre option de trafic.» Le ministre explique qu’on ne peut pas demander aux gens de vendre leurs voitures et de se déplacer à vélo. «On peut se poser des questions et ne rien faire.» On pourrait aussi chercher une solution par câble, mais celle-ci prendrait encore des années de discussion, a-t-il expliqué.

Jacques Melly reconnaît que le projet proposé n’est pas idéal. «Nous avons cherché des solutions. Ce n’est pas évident. Il n’y a pas de solution idéale. Ce que nous proposons est un compromis.»

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